Définitions

Le vélo hollandais désigne un type de vélo caractéristique, essentiellement destiné à un usage urbain quotidien, ceci par opposition à un vélo destiné à la route ou aux loisirs comme le VTT.

Cette appellation n’est pas un abus de langage car il désigne non seulement un vélo fabriqué en Hollande mais surtout un type de vélo bien particulier, né et utilisé dans ce pays avant de se répandre un peu partout dans le monde. Aujourd’hui, la mode du vélo urbain se répandant de plus en plus, il connait un grand succès. Un vélo tout terrain ou un vélo de route même fabriqué aux Pays-Bas ne sera ainsi pas considéré comme un vélo hollandais tandis qu’un vélo destiné à un usage urbain quotidien, même fabriqué en dehors des Pays-Bas, sera dit de type hollandais.

POSITION POUR PEDALER

Sur un vélo de route ou sur un vélo tout terrain la position penchée vers l’avant permet un gain aérodynamique notable au-delà de 30 kilomètres par heure. En revanche, pour regarder la route, il faut relever la tête, au mépris des cervicales et le poids du corps penché en avant fait souffrir les épaules. La position assise droite sur un vélo de type hollandais permet donc de conserver la courbure naturelle de la colonne vertébrale et de soulager le dos. Afin que les trépidations de la machine ne fassent pas souffrir le dos, le vélo est doté de différentes caractéristiques, notamment :

  • un cadre en acier, matière souple se déformant et reprenant sa forme initiale pour amortir les chocs ;
  • un angle de tube de selle important permettant de poser pied à terre plus facilement à l’arrêt ;
  • des roues de 28 pouces (ou de 700 mm), qui absorbent mieux les irrégularités de la route que les roues plus petites de 26 pouces (ou de 650 mm);
  • une selle suspendue, souvent en cuir, ou rembourrée en mousse pour le bas de gamme, spécialement conçue pour une position assise droite ;
  • plusieurs hauteurs de cadre, en fonction de la taille de l’utilisateur pour garantir une position assise droite.

 

ENTRETIEN

Comme pour tout véhicule, l’objectif est d’espacer le plus possible les révisions. Un vélo hollandais qui parcourt 14 km par jour totalise 5 000 km en fin d’année. Un vélo avec dérailleur, freins V-brake et boyaux est performant mais demande une maintenance importante. Le vélo hollandais utilise donc des solutions radicalement différentes pour fréquenter l’atelier le moins souvent possible :

  • dérailleur remplacé par un changement de vitesses intégré au moyeu arrière ce qui demande un entretien tous les 5 000 km uniquement
  • freins à patins remplacés par des freins intégrés au moyeu, à l’abri des intempéries ; les garnitures des freins sont quasi inusables
  • chaîne fine des dérailleurs remplacée par une chaîne large, robuste, réglable en tension et qui ne déraille pas
  • pneumatiques de grande taille (coussin d’air important entre la route et la jante) et renforcés pour prévenir le risque de crevaison
  • rétropédalage, ce qui permet d’éviter l’utilisation de câbles (même si plusieurs modèles comportent des poignées au guidon comme sur les autres types de vélo).

 

PEDALER SANS SE SALIR LES VETEMENTS

Avec un vélo tout terrain, une sortie par temps humide se traduit par des vêtements couverts de boue et des traces de graisse sur les mollets si la chaîne n’a pas été nettoyée. Pour arriver propre au travail, il convient donc de mettre en place des solutions permettant de protéger les vêtements :

  • garde-boues larges munis de bavettes anti-velo_a_la_uneion contre les flaques d’eau ;
  • chaîne dissimulée dans un carter intégral pour éviter que les bas de pantalons ne la touchent ;
  • cadre en acier des vélos traditionnels protégé par une peinture époxy, visserie inoxydable et garde-boues zingués avant d’être peints pour éviter la rouille.

 

PROTEGER SON VELO DU VOL

Pour beaucoup, faire du vélo en ville est synonyme de vol. Monsieur Cycles vous propose quelques solutions simples et efficaces pour que cette crainte ne gâche plus votre plaisir et votre motivation à rouler à vélo au quotidien

  • Choisissez un bon antivol

Il existe différents types d’antivols :

  • Le câble : c’est le plus vulnérable, quelques secondes suffisent à le sectionner
  • La chaîne : elle présente un niveau de protection correcte à condition d’être positionné en hauteur et d’être épaisse. Pour être efficace, la chaîne doit disposer de maillons à fort diamètre, ce qui la rend très lourde à porter sur un vélo
  • Le cadenas en U : c’est, de loin, le plus résistant, surtout s’il est placé en hauteur
  • Le cadenas à glissière : issu du vélo hollandais, il est attaché au cadre et représente un très bon complément à un antivol principal.

L’antivol de votre vélo est un investissement primordial et largement rentabilisé. A notre sens, le plus efficace est l’antivol en U. Il doit être large afin de pouvoir attacher roues avant et tube diagonal du cadre.

  • Prenez de bonnes habitudes

Cadenassez toujours votre antivol, peu importe la durée, stationnez votre vélo dans un passage à fréquentation. Préférez toujours les endroits passants aux ruelles désertes. Evitez aussi de stationner votre vélo toujours au même endroit et de le laisser pendant des jours sans le bouger.

  • Faites marquer votre vélo

Le marquage Bicycode, mis en place par la Fédération des usagers de la bicyclette, est un marquage ineffaçable et facilement identifiable. Votre vélo est répertorié dans une base de données nationale et en cas de vol, les forces de l’ordre ont un fichier national des vélos volés afin de faciliter la restitution.